En cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, l’auteur Michel Jean nous entretiendra
sur l’importance de bâtir des ponts entre les communautés qui habitent le territoire, et ce, dans le
respect des racines de chacune.
Fier représentant de la littérature autochtone, qui s’avère une courroie de transmission puissante
de la culture et de l’histoire des Premières Nations, il nous partagera ses récits tantôt sur la question
identitaire, tantôt sur la sédentarité de ces peuples et l’occupation du territoire.
L’œuvre de l’auteur innu Michel Jean, originaire de Mashteuiatsh, une communauté innue/ilnue
située sur les berges du lac Saint-Jean, est publiée dans cinq langues et huit pays. M. Jean a été
invité lors des prestigieux Salons du livre de Francfort, Paris, Berlin, Beyrouth et Guadalajara, ainsi
qu’à de nombreux festivals littéraires en France, en Allemagne et en Autriche.
Il a écrit dix livres en plus d’avoir participé à plusieurs collectifs, a dirigé deux recueils de nouvelles
mettant de l’avant des voix autochtones, Amun, à l’automne 2016, et Wapke, paru en mai 2021,
qui ont tous deux été vendus en langue anglaise (Exile Editions) et en langue allemande (Wieser
Verlag). Dans son roman Atuk, elle et nous, réédité en 2021, il s’exprime pour la première fois sur ses
origines autochtones. Sorti au Québec en 2019 et en France en 2020, son avant-dernier ouvrage,
Kukum, qui rend hommage à son arrière-grand-mère, a été le roman le plus vendu au Québec en
2021, alors qu’il avait été le deuxième en 2020. Le Conseil des arts et des lettres du Québec l’a fait
Compagnon, une reconnaissance du rayonnement de son œuvre à l’étranger.
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