abandon, mais plutôt accompagnement, conciliation et dialogue. Ainsi, la déconcentration de l’administration vers des directions régionales devenues responsables par la valorisation du processus d’aménagement est une condition essentielle pour une utilisation durable des ressources et du territoire. Enfin, les municipalités et les MRC doivent être en mesure d’adapter les politiques gouvernementales à leur réalité, et les directions régionales de ministère dotées quant à elles des capacités d’intervention suffisantes pour répondre à ce besoin, ce qui constitue des conditions essentielles pour atteindre cet objectif.
La révision de la Loi devra aussi être économique. On le constate tous les jours, les affectations du territoire ont des impacts majeurs sur le coût du déploiement des services et le développement économique des régions. Une intégration accrue des objectifs de développement aux schémas est donc nécessaire. En outre, porter la révision obligatoire des schémas de 5 à 10 ans constituera une autre condition essentielle pour améliorer le processus d’aménagement au Québec.
La FQM étant la porte-parole des régions, elle est une partenaire privilégiée du gouvernement à ce chapitre. Nos commissions permanentes discutent de ce sujet depuis plusieurs mois, et cette question sera également abordée à l’Assemblée des MRC qui se réunit cette semaine, de même que lors de notre congrès en septembre prochain. L’aménagement devant chercher à rassembler, l’Assemblée des MRC des 4 et 5 décembre 2019 constituera l’occasion d’échanger sur une éventuelle réforme de la Loi avec ceux qui interviennent sur le territoire. Nous pourrons alors conclure nos discussions par des propositions constructives en vue d’une refonte de cette loi fondamentale, déterminante pour nos communautés.
Geneviève Dubois, mairesse de Nicolet, préfète de la MRC Nicolet-Yamaska, coordonnatrice et porte-parole de la démarche aménagement
Jacques Demers, président de la FQM, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC Memphrémagog